La folie dans l’Antiquité

C’est la Grèce classique qui est la première à avoir longuement réfléchi sur la « folie ». La folie à cette époque est le fruit d’une mauvaise action et elle impose une purification.

Oreste poursuivi par les Furies – Bouguereau – 1862.

Oreste est tourmenté par les Érinyes, des divinités persécutrices qui interviennent lorsque quelqu’un tue un membre de sa famille. Poursuivi sans relâche, en proie à des crises de folie passagères, il expiera le crime d’avoir tué sa mère Clytemnestre.

1- Définition des fous :

Le monde gréco-romain a connu des rituels de possession divine qui passaient par des transes déchaînés. Les anciens l’ont assimilé à une folie.

2- Personnification :

Dans la mythologie grecque, Mania, Manea ou Amaury sont des divinités personnifiant la folie. Ces Dieux font l’objet de culte de possession.

3- Les traitements :

Dans l’antiquité, les médecins sont des prêtres-sorciers qui ont recours à des pratiques magico-religieuses pour chasser les démons ou pour invoquer les Dieux guérisseurs. En Mésopotamie et Égypte, les médecins laïcs s’occupent de la maladie physique et les prêtres s’occupent de la maladie mentale par des méthodes incantatoires ou divinatoires; ils parviennent ainsi à chasser les démons ou à calmer les colères et les vengeances divines.

Recherches menées et synthétisées par :

Lauren H.

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