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La folie du Moyen-Age…regard actuel

Introduction  :

Nous allons vous présenter dans cet exposé le regard de la société sur la « folie » du Moyen-âge à la Renaissance. On verra que la folie a été et qu’elle est toujours vue sous différents aspects, que ce soit celui de la maladie « mentale » et/ou « physique », des croyances, des passions, de la différence, ou d’un point de vue philosophique.

Place et symbolique du « fou » :

Entre le Moyen-âge et la Renaissance , le « fol » comme on disait, occupe une vraie place dans la société.

A notre avis, de nos jours, c’est avant tout le mépris qui fait naître la « folie » : nous devenons fou à partir d’un jugement de valeur. Ainsi, dans le film Le Huitième Jour, Harry, pourtant trisomique, est perçu « normalement » par le spectateur, et Georges, qui semble « normal », nous apparaît comme fou, mais ils finissent par devenir inséparables. C’est donc la société qui pose une image sur chacun d’entre nous et sur eux.

Cette histoire est similaire à celle de la Renaissance et du Moyen-Age, car il fallait « paraître », pour ne pas avoir ce genre de jugement sur soi, tout comme aujourd’hui.

Il y avait le Fou (bouffon) du Roi, qui servait à amuser la galerie, à condition de ne pas se moquer des dames de la cour, son rôle était de faire rire le roi.

Certaines personnes étaient appelées « fol(le)s » à cause de leurs croyances ou de leurs pratiques de guérisseurs ; pour les « traiter » on les brûlait, car pour les religieux c’était de la sorcellerie et c’était le mal, cela signifiait le diable. Ils avaient peur, peur de ce que eux n’étaient pas et ne croyaient pas, il fallait donc se débarrasser de ces autres. Certains malades mentaux étaient abandonnés sur de grands bateaux, on appelait ceci « La Nef des fous ».

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Ce tableau a été peint par l’artiste Jérôme Bosch vers les années 1500. Ci-dessus nous voyons un bateau avec des personnes abandonnées, appelés « fou », ils ne sont pas tous forcément habillés, pour ceux qui le sont, ils ont un style particulier (Ex : le bonnet d’âne). Leur expression de visage montre qu’ils sont ailleurs et semblent avoir perdu le bon sens.

Il y a aussi des fêtes associé aux « fous » comme le carnaval, c’était plus généralement les bacheliers qui le fêtaient. Plusieurs soldats étaient mis en place pour éviter trop de dégâts, il faut dire qu’à cette époque chaque individu ou presque portait une arme, et les querelles entre les soldats et la jeunesse ne sont pas rares. On y trouve même des jeux qui font référence aux « fous » comme le jeu d’échec, ou bien les cartes (le tarot).

La folie peut être vue sous des angles différents, mais finalement, nous devenons « fou » au moment où nous dépassons les limites de l’ autre.

L’amour en est un bel exemple, qui peut nous amener vers la haine, en étant jalouse, possessive ce qui nous pousse souvent à commettre l’irréparable ou plutôt à faire des choses « folles » ou « inimaginables ». Quand nous regardons bien l’amour et la haine sont très proches. Ce sont deux sentiments tellement forts, qu’ils dépassent les limites des personnes qui se sont fixé un point.

Les philosophes ne s’y trompaient pas. Pourtant, eux aussi étaient vus comme des fous : la société n’étant pas à la hauteur de leur génie, elle ne comprenait pas forcément leurs dires.

Jusqu’à aujourd’hui, les gens ont peur de la différence ou de l’inconnu, donc leur seul moyen de se sentir mieux et de les rejeter ou de les expulser.

Conclusion :

Nous avons fait cet exposé sur la « folie », qui est un sujet de discussion très vaste car comme nous l’avons vu, ce terme est toujours utilisé sous plusieurs sens. Les « traitements » que les gens « normaux » faisaient à cette époque de cette « pathologie » n’était pas toujours une bonne chose, car faire ceci, c’est rendre la société encore plus folle qu’elle est déjà.

une réflexion menée par :

Monelle D. et Déborah B.

La Folie au siècle classique

A la fin du XVIème début du XVIIème siècle l’Édit de Nantes est proclamé. On est libre de pratiquer sa religion. C’est à partir de ce siècle que la « folie » n’est plus jugée par l’ Église.

Au XVIIème siècle, la folie commence à être considérée comme une maladie n’étant pas due au péché, mais comme un trouble pouvant s’expliquer par des observations et un raisonnement déductif . Ce n’est pas pour autant que tout le monde arrête de pourchasser les sorcières et les phénomènes étranges, on dirait même que le phénomène aurait tendance à s’amplifier.

C’est le pouvoir laïc qui prend le rôle des Inquisiteurs Ecclésiastiques. Ce sont les tribunaux civils qui jugent les cas de possessions.

La lutte contre la pauvreté va amener la création de l’Hôpital Général. Le malade mental va y être enfermé et aura par la suite ses propres quartiers d’isolement.

Dès lors, on ne cherche plus seulement à lutter contre la pauvreté, on décide de prendre des mesures efficaces pour assainir complètement le pays, en enfermant tous les indésirables, tous ceux et celles qui représentent un poids mort économique ou un danger social : étrangers, mendiants, vagabonds, larrons, criminels, vénériens, pestiférés, insensés, etc… C’est la politique d’assainissement, de 1656 à 1667.

Et c’est ainsi que l’on commence à distinguer deux sortes de pauvreté :

  • La « bonne », qui accepte la réclusion et la soumission au travail comme des bienfaits, et qui se repent sagement de son délit de pauvreté.
  • La « mauvaise », qui se refuse obstinément à obéir ou à travailler, et qui, de ce fait, n’en mérite que davantage la punition et les châtiments.

Parmi tous ces correctionnaires, se trouvent mêlés d’authentiques malades mentaux, qui, pris au piège de la lutte contre la pauvreté, doivent par obligation se ranger aux côtés de l’illégalité et de l’incapacité au travail.

Pauvres et pauvres d’esprit sont confondus. La folie appartient au monde de la mauvaise pauvreté, elle est aussi considérée comme un délit : l’oisiveté, la paresse, le brigandage, la prostitution, l’homosexualité, le crime, les maladies vénériennes et la folie s’apparentent. Les fautes de la raison s’associent aux fautes de la chair ou aux fautes de droit, et trahissent une déviance sociale, un désordre méritant une nécessaire condamnation.

L’État, impose de corriger celui qui s’est égaré, de le ramener à la raison par la pénitence et la reconnaissance de la faute.

Les « honnêtes gens » sont satisfaits, quant à eux, de constater que l’on se décide enfin à mettre de l’ordre dans ce monde de la misère responsable de l’insécurité, de la crise économique et du chômage…

Les malades mentaux y sont condamnés à mener une existence de prisonniers et à partager avec les autres correctionnaires la peur, les punitions et les privations de toutes sortes. Ce n’est pas dans l’intention de leur prodiguer des soins ou de leur assurer un bien-être, mais simplement pour résoudre un problème de cohabitation.

On s’oriente, peu à peu, vers une meilleure compréhension de la folie, la considérant presque comme une maladie, une pathologie propre à la réalité humaine. Mais paradoxalement, le fou se retrouve, à la fin du siècle, enfermé et traité comme un prisonnier.

Aujourd’hui encore, nos institutions psychiatriques ont beaucoup de mal pour parvenir à concilier le soin et la privation de liberté.

Article proposé par :

Myriam B. et Sonia L.

Le siècle des aliénistes

Philippe Pinel inaugure, après la Révolution, le mouvement aliéniste.
Philippe Pinel inaugure, après la Révolution, le mouvement aliéniste.

Définition :

  • nom : Un aliéniste est un médecin spécialisé dans la pathologie mentale. Ce terme apparait vers 1846 puis est définitivement remplacé depuis 1938 par celui de Psychiatre).
  • origine : il est formé sur « aliéné » qui désigne le fou, car celui-ci est autre, étranger (alienus en latin) à lui-même.

La loi :

Note : Ce passage consacré au cadre juridique contient de nombreux extraits de Histoire de la folie – De l’ Antiquité à nos jours de Claude Quétel, 2010. Que l’ auteur en soit remercié.

La loi fondatrice est votée le 14 juin 1838 par la Chambre de Député (avec 2166 voix contre 16)

Le 30 juin 1838, une loi sur les aliénés et promulguée son article 1er annonce « chaque département est tenu d’avoir un établissement public, spécialement destiné à recevoir et soigner les aliénés, ou de traiter, à cet effet, avec un établissement public et privé, soit de ce département, soit d’un autre département » (Al. 1er)

L’ordonnance du 18 décembre 1839 permet à la loi d’entrer en vigueur, en tout cas pour ce qui concerne le statut et le fonctionnement des établissements. « Le traitement de l’aliénation mentale comporte des soins tout particuliers, un régime aussi bien moral que physique, qui exige impérieusement que le médecin puisse ordonner, avec une certaine indépendance toutes les dispositions qu’il juge propres à rendre le malade à la raison. » A cette date toutefois, l’administration centrale connaît mal encore la situation exacte de chaque département. De leur côté, les départements doivent se faire préciser chaque point de la loi, à commencer, et comme toujours, par les questions financières.

Une intense réglementation s’ensuit au cours des années 1840, 1841, 1842, cet énorme réglementation, avec ses 189 articles, ses 15 modèles de tableau et ses explications, article par article, ne laisse rien au hasard et va constituer la bible des asiles d’aliénés : administration, service médical (7 articles, par ex, sur les seules attributions du pharmacien)… Le ministre en fait explicitement le complément de la loi de 1838 : « Consacrée par 18 années d’expérience, cette œuvre est de celles dont l’Administration française peut à bon droit s’honorer et les législations étrangères y ont fait de nombreux emprunts. »

Son article 5 énonce dans la même idée : « les établissements privés consacrés au traitement d’autres maladies ne pourront recevoir les personnes atteintes d’aliénation mentale, à moins qu’elles ne soient placées dans un local entièrement séparé » (Al. 2)

L’article 7 de la loi du 30 juin 1838 prévoyait que les règlements intérieures des établissements d’aliénés devraient être soumis à l’approbation du ministre.

Ainsi s’explique la rédaction d’un modèle publié par arrêté du 20 mars 1857. On peut également y lire que les chefs de ces établissements d’aliénés, dis « asiles », ne peuvent recevoir une personne atteinte d’aliénation mentale que s’il leur est remis une demande d’admission, un certificat de médecin constatant l’état de la personne à placer, et indiquant les particularités de sa maladie et la nécessité de faire traiter la personne désignée dans un établissement d’aliénés, et de l’y tenir renfermée (Art. 8)

On peut d’ors et déjà noter que l’article 13 évoquait un certain « rétablissement » du malade mental puisqu’il énonçait « toute personne placée dans un établissement d’aliénés cessera d’y être retenue aussitôt que les médecins de l’établissement auront déclaré, sur le registre énoncé en article précédent, que la guérison est obtenue. »

Une leçon du Professeur Charcot à La Salpêtrière, par A. Bouillet ; 1887.
Une leçon du Professeur Charcot à La Salpêtrière, par A. Bouillet ; 1887.

Dès la fin du 19ème siècle la psychiatrie prend donc une autre dimension, nombre de théories pour décrire la maladie mentale sont formulées, sur la paranoïa, la démence, la dégénérescence, la névrose, l’hystérie… Dès 1860, on met en place la clinique de la schizophrénie. En effet, c’est l’époque du développement de la psychanalyse. La psychiatrie devient une spécialité médicale et des moyens lui sont données, permettant d’envisager les pathologies auxquelles elle se rapporte sous l’angle de la thérapie, les initiateurs de ce mouvement sont Jean-Martin Charcot et Sigmund Freud. Le premier adepte de l’hypnose pour soigner les crises de démence. Le second s’appuiera sur les travaux du premier pour ses propres travaux sur l’hystérie et le concept de psychogénèse.

Sigmund Freud, le "père" de la psychanalyse, photographié en 1922 pour le magasine LIFE.
Sigmund Freud, le « père » de la psychanalyse, photographié en 1922 pour le magasine LIFE.

Rappelons pour finir que Sigmund Freud donner une place très importante à l’inconscient ainsi qu’ « aux événements traumatiques appartenant à l’histoire précoce du patient. »

Extrait de « L’histoire de la folie » de Claude Quetel .

Lecture et composition de :

Candice G.

Abraham Maslow

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Abraham MASLOW, était un psychologue américain schizophrène. Il est née en 1908, il est l’aînée d’une famille de 7 enfants, ses parents sont des immigrants russes d’origine juive.

Dès le départ, Abraham est un garçon très solitaire et très vite se réfugie dans les livres. Mais cela ne l’empêchera pas d’être considéré comme le principal meneur de l’approche humaniste. Il est surtout connu pour son explication de la motivation qu’il explique par le fait de la hiérarchie des besoins, qui est souvent représentée, à tort par une pyramide.

Mais avant tout cela, il va pour ses parents étudier le droit à l’université de New York (CCNY), il est transféré par la suite à Cornell puis il repart à la CCNY. Après tous ces transferts, il se marie avec Bertha sa cousine germaine contre l’avis de ses parents.

Abraham et Bertha emménagent dans le Wisconsin, afin que Abraham puissent continuer ses cours à l’université. Mais en 1970, Abraham MASLOW meurt d’une crise cardiaque après de nombreuses années en mauvaise santé.

J’ai choisi ce personnage car je m’intéresse beaucoup à la psychologie et en faisant des recherches j’ ai trouvé ce nom qui m’était inconnu au départ puis j’ai été fasciné.

un article de :

Florian B.

John Forbes Nash

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John FORBES NASH, est née le 13 juin 1928. Son père est ingénieur et sa mère est enseignante.

Tout petit, il aimait la physique. Son père le poussa à faire des études d’ingénieurs.

Plus tard, grâce à sa théorie de l’équilibre il obtiendra en 1994 le prix Nobel de l’économie. Mais suite à un autre théorème (le théorème de plongement découvert en 1952), il va être chargé de travaux de sciences au MIT dans le Cambridge, c’est là qu’il va rencontrer sa femme Alicia LARDE dont il aura un fils.

Il va lutter pendant 30 ans contre sa schizophrénie paranoïde qui se déclare en 1958. Mais il en guérit, il va même recevoir le prix de la banque de Suisse, car il continue son métier après sa guérison, notamment dans les programmes informatiques.

Il meurt à 85 ans en 2013.

Tout d’abord, j’ai connu cet homme grâce à un film biographique, puis j’ai été fasciné par son courage à vaincre la maladie.

Article proposé par :

Samuel H.

Albert Einstein

Albert EINSTEIN est né le 14 Mars 1879 à Ulm, Wurtemberg, Allemagne, dans une famille juive peu pratiquante. Son père, Hermann Einstein, était patron d’une usine électrochimique. Sa mère, Pauline Koch, était musicienne.

C’est son oncle, et non son père, qui donnera le goût au jeune Albert des mathématiques. C’est aussi grâce a son oncle qu’il va mettre en place la théorie très connue de la relativité ce qui prouve que malgré la maladie, il a pu mettre en place une théorie qui nous sert encore aujourd’hui.

Justement parlons de la maladie de Einstein car certains traits du comportement d’Albert Einstein laissent à penser qu’il ait pu être un enfant autiste, particulièrement, l’étonnement qui marque l’expression de son visage, ses cheveux en bataille, ses tenues vestimentaires négligées, son air un peu loufoque, toujours en contradiction avec la société bienséante et politiquement correcte ; d’autres traits sont plus pertinents : absence de langage jusqu’à l’âge de trois ans, réactions violentes d’opposition envers sa sœur ou d’autres personnes, enfermement sur lui-même et refus de communiquer avec les enfants de son âge.

Comme c’est l’un des scientifiques les plus reconnus et ayant entendu beaucoup parler de lui j’ai voulu savoir un peu plus sur ce personnage célèbre.

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un article de :

Nicolas S.

Fou un jour…Fou toujours

Un fou niera toujours qu’il est fou

Alors je le nierai jusqu’au bout

Sans ma folie je ne tiendrais plus du tout

 

Un jour ski-zoo-freine

Un jour bip-o-l’air

Un jour je me freine

Un jour je pompe l’air

une minute thérapeutique offerte par :

Monelle D.