Archives de catégorie : Maux dits

Chéri varie…

 C’était le genre de garçon comme dans ces films romantiques…

Gentil , avec ses charmes exotiques

Elles pensent à lui sans cesse, partout où elles se trouvent,

Et, toutes les choses qu’elles éprouvent

Sont digne d’un conte de fée

Il est

l’Homme Parfait

Mais comme dans tout les contes de fées , un malheur arrive à la princesse,

Une pomme empoisonnée par sa belle-mère la duchesse ?

Non, pire : La trahison !

Et soudain, changement de situation…

Elles sont là, toutes rangées,

Avec la rage de le tuer !

Prêtes à attaquer !

C’est le chaos, il est seul contre toutes,

Elles se ruent comme des Furies, il a la frousse !

Ces harpies crient vengeance, lui, de douleur !

Elles sont sans cœur …

Comme si il avait vu Méduse

Paralysé, ça les amuses

Ces vêtement déchirés.

Des griffures , des saignement , il reste que son corps à jeter…

Ah , après cette scène, je ne pense pas qu’il va recommencer.

une vengeance poétique de notre Érinye préférée :

Laura L.

Hubert et l’hurluberluesque homme d’Hurles

 

Hubert lut que l’ hurluberluesque homme d’ Hurles avait la berlue.

 

L’ éberlué hurlait que les ululements d’ Hurles étaient cucus

 

quand il aurait fallu quintupler les cris lugubres des grues huppées,

 

provoquant des querelles chez les hulottes.

 

L’hurluberlu, libéré, quémandait sur le qui vive

 

que les ululements soit remplacés

 

par la « Truite » ou la « Quinquette » de Schubert .

 

 

un exercice de style,
sans Perec, ni Queneau,
à lire à tire-larigot sans hoqueter,
par :

Audrey M.

 

La fêlure

C’était l’hiver dernier lorsque cela s’est produit, j’étais là-bas, dans ce pays dont le nom m’échappe…

Je ne me souviens plus très bien du temps qu’il faisait ce jour là, mais je crois qu’il neigeait, ce qui est plutôt étrange car nous étions à l’ouest…

Je ne vais pas vous le présenter puisque moi même je doute de sa réelle identité, à force de mener ce double-jeu, pas vraiment amusant d’ailleurs…

 

Que dit-il ne pas le présenter…. Et bien soit, allons à l’essentiel et ne perdons pas de temps. Mais d’abord il faut planter le décor :

Comme il vous l’a dit, il neigeait et les trottoirs étaient recouverts d’une épaisse couche de neige. Que dis-je? C’est absurde, il faisait chaud, l’été venait tout juste de commencer et je fus obligé de sortir mes tongues, mon short de plage, et évidemment son beau débardeur à manche longue…

Dans cette ville les maisons s’étaient transformés en tours titanesques dont je ne pouvais apercevoir les sommets, les gens étaient pressés – comme s’ils fuyaient un terrible danger – et se rendaient pour la plupart d’entre eux à l’intérieur de ces étranges complexes. C’étaient des rues étroites, tortueuses, et l’on pouvait entendre uniquement les bruits sourds des voitures.

Le ciel était ensemencé d’étoiles qui brillait de mille feux….

 Il est fou! Comment peut il affirmer cela ?

Nous nous trouvions à ce moment là dans ce petit village en plein milieu de la campagne, les maisons n’étaient pas des tours titanesques mais des chalets car il fallait bien s’adapter au climat montagneux. Des rues ?…. Il n’y en avait pas. C’ était de petits sentiers, verbalisés, il était donc impossible de s’y perdre et l’on pouvait parfois traverser d’énormes pontons. Les gens étaient chaleureux, détendus et étaient tous vêtus de fourrures.

Le ciel n’était pas comme d’habitude, de petites particules jaunes le parsemait, cela était sûrement causé par la pollution.

Le jour s’était déjà levé, mais la lune ne s’était pas retirée. Ils étaient alors deux dans le ciel.

Ils étaient comme tout deux attirés l’un vers l’autre et s’approchaient lentement…

Toujours à contredire… un jour il finira à contre-temps, à contre-jour … je ne serais plus là.

Tout à coup la lune percuta le soleil…

Ils ont disparu, formant un soleil noir, absorbant toute la lumière de la Terre ; nous étions là, paralysés, dans les les ténèbres … et les gens s’étaient égarés dans leur folie, ils étaient des milliers dans les rues, émerveillés devant cette catastrophe, c’était terrifiant.

La lumière n’était plus. Retranchés dans ce sentier étroit, seuls, nous attendions la fin… Lorsque par miracle le soleil retrouva de son éclat, prenant le chemin inverse de sa traîtresse de sœur…

Encore et pour la dernière fois je dois reprendre la suite de l’histoire, ce n’était pas un miracle, il y avait forcément quelqu’un derrière tout cela.

Lui?..Moi?..Vous?…

Je ne veux pas les croire, peut être qu’un jour un Homme murmurera la réponse à notre oreille…

Qui avait réparé le Soleil ?

une faribole cosmique de :

Nicolas S.

Fou un jour…Fou toujours

Un fou niera toujours qu’il est fou

Alors je le nierai jusqu’au bout

Sans ma folie je ne tiendrais plus du tout

 

Un jour ski-zoo-freine

Un jour bip-o-l’air

Un jour je me freine

Un jour je pompe l’air

une minute thérapeutique offerte par :

Monelle D.