France
En France, les malades mentaux sont suivis et ils ont accès aux médicaments. En cas de délit, il peuvent avoir un statut particulier d’après l’article 1221 du Code Pénal :
« n’est pas pénalement responsable la personne qui est atteinte au moment des faits d’un troubles physique ou neurologique ayant aboli son discernement ou le contrôle de ses actes. »
Par ailleurs, il existe de nombreuses infrastructures d’accueil, comme le montre la carte ci-dessous :
États-Unis
L’affirmation selon laquelle la propagation des maladies mentales aux États-Unis aurait atteint des proportions épidémiques est souvent entendue et banalisée.
Les hôpitaux n’hésitent pas à mettre à la rue les malades incapables de payer leurs frais médicaux. Par ailleurs, plus de 250 000 personnes atteintes de troubles psychiatriques seraient sans abris. Ces personnes malades sont gérées par les policiers, ce qui conduit à des drames :
Les forces de police ont ainsi interpellé un homme en fauteuil roulant qui menaçait les piétons avec un couteau, malheureusement l’arrestation tourne au trame et le malade se fait tuer.
En 2011, une vidéo atroce montrait le calvaire d’un schizophrène californien, Kelly Thomas, auquel des policiers avaient demandé sa pièce d’identité. Celui-ci n’obéissant pas correctement, les agents de l’ordre l’avaient frappé et électrocuté au Tazer, pendant 33 minutes, malgré ses supplications. Il est décédé et les policiers ont été acquittés.
Les malades mentaux peuvent aussi être condamné à mort, comme John Ferguson, un schizophrène, qui malgré les nombreux appels et les protestations a été exécuté par injection létale. La cour suprême l’avait condamné à la peine de mort tout en sachant qu’il souffrait terriblement de maladie mentale. Suite à cette tragique et injuste décision la plus grosse association américaine « National Alliance on mental illness » s’est associé à trois autres associations et à un recours déposé par la défense du condamné, pour protester contre ces pratiques.
un article proposé par :
Alicia F. – Alison A. – Émilie M. et Ulrich N.